mercredi 23 novembre 2011

Une chouette critique sur le "Labyrinthe d'Ormonde", tome 1

Sur le blog de Castelplatypus...

À la lecture de la quatrième de couverture, on peut se dire : « encore une histoire d'élu qui va sauver le monde, c'est du cuit et recuit. » Et de fait, le récit en lui-même n'est pas dépourvu d'un certain nombre de classiques du genre fantasy pour adolescents. Pourtant, l'auteur parvient à exploiter ces classiques de façon à former un monde original, fort agréable à découvrir. Par exemples, les luzes des habitants de l'Erluzen ressemblent pour partie aux daemons de « A la croisée des mondes ». Sauf qu'ils ne sont pas du tout exploités de la même façon : l'utilisation du chant, notamment, est une excellente trouvaille. Et la partie exclue de la population, les S'Ombres, propose un éclairage intéressant.
Autre point fort du roman, les personnages. Là où la fantasy pour adolescents propose souvent des héros en noir et blanc, sans nuances, l'auteur nous présente quatre adolescents qui sont tout sauf monochromes. Sacha n'est pas la seule héroïne de l'histoire, et ne sera pas la seule à être « élue ». Par ailleurs ses motivations et ses actes peuvent paraître sujets à caution. Même chose pour le beau Gabriel imbu de lui-même et qui refuse à toute force de devenir un héros. Et mention spécial pour Lexter, dont j'ai hésité jusqu'au bout à le ranger dans le camp des gentils ou celui des méchants. Même les personnages adultes s'appuient sur des motifs qui justifient, au moins à leurs yeux, leurs mauvaises actions.

Le petit plus du livre : c'est un dyptique, et j'ai bien envie de découvrir les autres mondes, après l'Erluzen.



Merci !!!!!!!!!!

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